jeudi 17 septembre 2009

La Tunisie est-elle prête pour se placer au cœur de l’Union Pour la Méditerranée ?


L’union Pour la Méditerranée est maintenant une réalité. Une participation plus large des pays de la rive sud, à l’élaboration des plans et à la prise des décisions, exige des conditions très favorables au niveau interne pour assurer la bonne réussite. De ce fait, d’une vision socio- économique, nous allons étudier le sujet de l’UPM parmi d’autres, tel que le mécénat, qui touche toute la population.
Pour la Tunisie, il y aurait de grandes chances d’être choisie pour abriter le siège du secrétariat de l’Union Pour la Méditerranée. De ce fait, il faut s’investir pour mettre en place des améliorations nécessaires, touchant divers axes pour honorer cette nouvelle responsabilité
ambitieuse. Il est crucial que la côte sud doive bien se préparer pour atteindre le niveau de la côte nord. Il faut être capable de suivre la qualité du mode européen.

Améliorer l’infrastructure

C’est selon une vision intégrée des défis stratégiques, que la Tunisie devra relever pour asseoir les bases de la croissance durable et de la prospérité envers la sphère méditerranéenne.
Pour la Tunisie, il faut tracer des profils détaillés de compétitivité et de climat d’investissement, avec un bon résumé des facteurs déterminants de la compétitivité dans chacun des pays cibles, ce qui va attirer d’avantage de flux financiers.
Pour préparer l’avenir de la manière la plus efficace, et améliorer sensiblement notre position
concurrentielle, la Tunisie devra se concentrer encore plus sur l’amélioration de l’infrastructure. Il est indispensable de mettre en place une infrastructure fonctionnelle sans cesse en amélioration.
L’infrastructure des transports tunisiens reflète l’ouverture de la Tunisie vers l’extérieur, surtout avec la proximité de l’Europe. De plus, les moyens de transport permettent une livraison flexible et même une production juste intime attirant d’avantage d’investisseurs.
Ainsi l’infrastructure selon ses divers modes, doit toujours être conçue comme étant la voie
principale de la modernité. Elle nécessite une mise à niveau des investissements concernant les routes, la signalisation et les bâtiments.
Encore, faut toujours assurer un entretien régulier de nos infrastructures et ancrer une bonne
manière pour bien les sauvegarder…
Dans ce même cadre, il est indispensable d’instaurer la culture de qualité chez les citoyens et de les sensibiliser davantage de l’importance de ces acquis en infrastructure. Ce climat de conscience, est mieux développer par les municipalités pour amener toute la population citoyenne à respecter leurs devoirs et s’acquitter de leurs charges et taxes locatives garantissant ainsi des ressources performantes et régulières. Encore mieux, le partage des richesses engendrées par le rapprochement de la rive nord sera équitable.

Le monde a redécouvert la croisière sous un nouvel angle. La croisière est perçue comme un produit touristique, pouvant assurer, suite à la promotion de notre patrimoine culturel, de flux financiers importants et capter de nouvelles clientèles.

La sauvegarde de notre patrimoine peut aider à attirer une autre sphère touristique, celle amatrice des croisières vers notre pays.

L’image de la croisière évolue, et notre produit touristique à exposer doit aussi prendre en considération la valeur et la richesse de notre patrimoine qui pourront assurer un dialogue interculturel par excellence.

Mettre en valeur notre patrimoine culturel

Il est bien recommandé que le secteur de la croisière dans le bassin méditerranéen, doit être complètement métamorphosé.
Ce produit ne doit plus être ce qu’il est maintenant sous le monopole de la partie nord mais, plutôt assurer une synergie de partenariat Nord-Sud.
Ainsi, la flotte des navires de croisière doit être redessiné, suite à la recomposition des packages des tours opérateurs, qui ne doivent plus se limiter à la côte nord.
De ce fait, la diversité culturelle peut créer un monde riche et varié. Elle stimule les compétences et les valeurs humaines, étant par conséquent une source primordiale de développement économique et de dialogue entre les civilisations comme l’a toujours cité le Président de la République dans ces différents discours.
Dans ce contexte, il demeure indéniable de mettre en œuvre une culture ouverte aux métiers
d’Arts pour faire drainer une clientèle de qualité très attirée par la formation de haut niveau, de nos guides touristiques et les gestionnaires du patrimoine et des musées.

Activer d’avantage la vie culturelle

L’importance de la tradition festivalière et sa grande richesse est l’une des caractéristiques permanentes de la vie culturelle en Tunisie. Les centaines de festivals ponctuent l’agenda culturel tunisien, ils sont internationaux, nationaux, régionaux ou locaux, spécialisés ou polyvalents, et constituent partout des moments privilégiés d’animation culturelle, de sociabilité, de loisirs et des occasions particulièrement intenses du rapport entre le large public et la création culturelle.

De ce constat on doit multiplier les festivals pour animer davantage la vie culturelle et attirer le plus de population étrangère pour attirer les Tunisiens et de plus en plus de touristes.

Assouplir davantage le régime incitatif en Tunisie

Il est fort important de mettre la fiscalité en adéquation avec l’environnement économique et social actuel, qui est en mobilité et complexité. Ceci nous incite à l’amélioration continue de notre législation et pratiques fiscales, pour être compatibles avec notre homologue européen.
Dans ce contexte, l’administration fiscale qui joue un rôle fondamental dans l’activité économique du pays, devrait impulser une évolution importante qui se traduit par des changements touchant aussi bien le système fiscale que la gestion administrative.
Il est indéniable de développer un système fiscal simple, souple, propice et plus attractif. Il est important de faire lieu à une réforme du Code de la TVA, et revoir certaines dispositions fiscales qui ont démontré leurs limites comme le système de la détaxe de la TVA.
Ainsi, la généralisation de la TVA va être une contribution directe pour améliorer l’efficacité et le rendement de l’impôt vis-à-vis de ces métiers non assujettis à la TVA, dont le nombre et le rendement sont en expansion.
Alors, suite à une réforme à l’effet du maquis des exonérations de la TVA et la diversité des régimes d’imposition, le devoir fiscal sera bien accompli. C’est pour cela que la proposition d’une généralisation de la TVA va réaliser une dynamique certaine, dans le cadre d’une révision de fond, et rendre notre système plus simple et plus souple ainsi que d’augmenter les rentrées fiscales.
Dans le même contexte, il faut revoir notre système de contrôle administratif assez rigide, pour assouplir les procédures lourdes notamment en matière des autorisations (autorisation du gouverneur, carte de commerçant, etc…).

Rejeb Elloumi
Vice-Président Délégué ACFT


L’Expert le 21 Juillet 2009
Photo : Monsieur Rejeb Elloumi et Jean Arin lors de la soirée de Gala à Nice le 30 Juin 2009

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