lundi 24 août 2009

Une visite au Fondouk des Français


Monsieur Abbès MOHSEN, Maire de Tunis a tenu à faire visiter personnellement le «Fondouk des Français» à Jean-Pierre Mangiapan, accompagné de ses deux Vice-Présidents Délégués, Pierre-Yves IANNONE et Rejeb ELLOUMI.

Monsieur Serge DEGALLAIX, Ambassadeur de France avait suggéré cette visite commentée d’un élément du Patrimoine commun franco-tunisien.

«Le Fondouk des français est connu pour son ancienneté et sa survivance jusqu’à nos jours, à l’entrée de la Médina, il demeure le dernier témoin du rôle important qu’exercèrent les consuls de France et Beys de Tunis. Ces mêmes raisons ajoutées à la valeur architecturales du lieu, ont justifié son classement en tant que Monument historique en 1922.

Jean le VACHER, alors Consul de France, obtint l’autorisation, sous le règne d’Hammouda Pacha, d’avoir le Funduk intra-muros. Il fut bâti entre 1659 et 1660».

Le Baron d’ERLANGER, son propriétaire, le céda à la ville de Tunis. C’est ce même Baron d’ERLANGER, symbole fort du mécénat, que nous retrouverons cet hiver en son Palais de Sidi Boussaïd à l’occasion du «Premier colloque sur le Mécénat Culturel en Tunisie».


Sur la photo : Monsieur Abbes MOHSEN Maire de Tunis, Monsieur Jean-Pierre MANGIAPAN Président ACFT, Monsieur Serge DEGALLAIX Ambassadeur de France à Tunis, Messieurs Pierre-Yves IANNONE et Rejeb ELLOUMI Vice-Présidents Délégués ACFT


Que se passait-il en France entre 1658 et 1661, pendant que l’on construisait à Tunis le «Foundouk des Français» ?

Louis XIV épouse le 9 juin, à Saint Jean de Luz, Marie Thérèse, fille de Philippe IV d’Espagne qui amène un dot de 500.000 écus d’or
Louis XIV donne à Molière la salle du Palais Royal, construite par Richelieu. L’auteur comédien y jouera jusqu’à sa mort. En 1661 Molière interprète «l’Ecole des femmes», son premier chef d’œuvre dans la salle du Palais Royal.
Le mathématicien français Pierre de Fermat crée la théorie des nombres, et, avec Descartes, la géométrie analytique.
C’est la mort de Mazarin
Le Vau et Le Notre achèvent le château du surintendant Fouquet, et Le Vau commence la construction du nouveau Versailles.
Colbert succède à Fouquet

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