mercredi 28 avril 2010

Ce soir Spécial Tunisie sur France3




Pour son 265ème numéro, "Des Racines et des Ailes" installe son plateau en Tunisie. Au cours de cette émission réalisée depuis le musée du Bardo à Tunis (qui possède l’une des plus belles collections de mosaïques romaines au monde) et depuis le palais du baron d’Erlanger à Sidi Bou Saïd, nous vous proposerons quatre reportages.

Le premier sera consacré à la Tunisie antique : de Carthage à Dougga, nous vous emmènerons dans les sites les plus prestigieux qui témoignent de "l’âge d’or" de la Tunisie, l’ancien grenier à blé de Rome !
Nous irons également dans la Médina de Tunis, classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Le coeur historique de la capitale tunisienne est l’une des villes anciennes les mieux préservées du monde arabe.
Nous partirons aussi à la découverte de l’une des facettes méconnues de Tunis : ses monuments Art Nouveau ! Un patrimoine exceptionnel à l’image du théâtre municipal, véritable joyau architectural...
Nous prendrons enfin la direction du grand Sud : Tozeur, Douz ou Tataouine... Des noms de légende qui nous entraineront dans les palmeraies et sur les traces des caravanes du désert...

Invités plateaux :
Aïcha BEN ABED : Archéologue
Taher GHALIA : Directeur du musée du Bardo
Mounir HENTATI : Directeur du Palais du Baron d’Erlanger

Où est passé le patrimoine que les Français ont laissé chez nous ?


En célébrant le mois du patrimoine en Tunisie, ne serait-il pas logique, après l’indépendance, de traiter le patrimoine français qui est né et qui a évolué dans notre pays pendant trois quarts de siècle de la même façon que l’héritage carthaginois ou romain ?
En créant un musée du patrimoine français ou en consacrant une aile du musée de Bardo à ce patrimoine ne permettons-nous pas au visiteur tunisien et étranger de voir à travers la statue du Cardinal Lavigerie l’incarnation de l’évangélisation et de la colonisation ?
Les Français ont érigé, dans plusieurs villes tunisiennes, des statues qui évoquent leur civilisation afin de l’implanter et de l’immortaliser en Tunisie. Qui le renie ? Les Français ont construit des routes dans nos villes et nos villages. Ils ont bâti des immeubles, ouvert des marchés dont les habits, la culture et les traditions nous ont séduit. Qui ne le croit pas ?
Ne serait-il pas juste – pour être fidèle à l’histoire – de considérer ce que la France nous a laissé pendant la colonisation comme un patrimoine français devant être exposé chez nous dans un musée, plutôt que de jeter, par exemple, la statue du Cardinal Lavigerie dans la “poubelle” de l’histoire ? 
Mohamed Lahbib Sallami 
As-Sarih du 27 avril 2010

lundi 26 avril 2010

« Les pays du Sud réclament leur patrimoine volé, pillé en grande partie pendant la colonisation »

La presse occidentale a accordé un grand intérêt à l’action récemment entreprise par un groupe de pays du Sud afin de récupérer des pièces archéologiques précieuses volées ou transférées, pour une raison ou une autre, dans les grands musées internationaux. Cette action s’est manifestée à l’occasion d’une réunion organisée au Caire durant laquelle les participants ont dressé l’inventaire de ces pièces devant être prioritairement restituées.
Nous avons déjà interrogé M. Fethi Béjaoui, directeur général de l’Institut national du patrimoine (INP), sur le vol ou le trafic de pièces précieuses en Tunisie, notamment pendant la colonisation. Sa réponse était claire. Il a en effet affirmé qu’aucun musée, entrepôt ou grand site archéologique n’avait fait auparavant l’objet d’un vol. Il a ajouté que les vols étaient pour la plupart très anciens, ne concernaient pas des pièces de valeur et se limitaient aux petits sites.
Rappelons que la Tunisie vient de récupérer une pièce rare de son patrimoine : un costume de mariée dont la valeur actuelle est de 25.000 dinars, grâce au concours de l’Agence pour le co-développement franco-tunisien (ACFT) qui était à l’origine de la restitution d’un précieux bijou, l’an dernier.
Lors d’une récente visite en Tunisie, le président de l’ACFT, M. Mangiapan s’est engagé à restituer le patrimoine volé de la Tunisie, tout en indiquant que notre pays avait été dépouillé, notamment dans les années 20, d’une importante partie de ses trésors historiques. (Cette affirmation est erronée - N.D.L.R. France-Tunisie)

Selon un responsable des archives nationales, la Tunisie réclame aujourd’hui avec insistance la restitution des originaux de ses archives dont une partie concerne l’histoire contemporaine conservée par les archives françaises.
Nous apprenons que l’Institut du mouvement national a entrepris une importante action dans ce sens en filmant une grande partie de ces archives grâce à la technique du microfilm (environ 3200 pellicules, aux dernières nouvelles), mais la Tunisie n’a toujours pas récupéré les originaux. Elle ne dispose pour l’instant que de simples copies de ces archives.

Hayet Essaïeb -  Dans le quotidien As-Sabah du 22 avril 2010

mardi 13 avril 2010

Nouveau partenariat pour Tunisair




Nous avons le plaisir de vous informer que Tunisair a engagé un partenariat avec SIXT, une des principales sociétés de location de voitures de renommée internationale.
Ce partenariat vous permettra de cumuler des Miles Primes à travers des programmes autres que dans le domaine aérien et de bénéficier également de réductions tarifaires importantes.

Une coopération décentralisée réussie

Après avoir présenté les deux événements du 19 Février au siège de l’INP : la remise des certificats de formation aux métiers d’Arts et la Jelwa pour les collections du Musée Dar Ben Abdallah, il serait injuste de ne pas présenter celles et ceux sans qui tout cela n’aurait pu être réalisé : nos amis du Ministère de la Culture et de la Sauvegarde du Patrimoine et de l’INP.

Ministère de la Culture

- Au ministère, nous ne saurons oublier Monsieur Boubaker Ben Fraj, le Chef de Cabinet à la diplomatie, efficace, qui partage son temps avec l’autre responsabilité qui est aussi sa passion, la Présidence du Salon du livre de Tunis .
- Latifa Mokkadem, Directrice de la coopération internationale, infatigable, informée de tout, le sourire provocateur, qui redonne de l’énergie à celles et ceux qui en seraient dépourvus, tout en jonglant avec les frontières et les avances de la coopération décentralisée.
- Hayet Guettat, que nous avons connue conservatrice du Musée Dar Ben Abdallah et qui maintenant supervise le riche patrimoine culturel, matériel et immatériel de la Tunisie. Son dévouement sans limites et ses connaissances inépuisables de la chercheuse universitaire, sont au service de tout un pays.

Institut National du Patrimoine


Le secrétaire de l’Institut National du Patrimoine est dirigé par l’archéologue réputé Fathi Béjaoui. Déjà accoutumé à ces rencontres bilans, (il reçut des mains de Jean-Pierre Mangiapan la Fakrouna et maintenant la Jelwa). Le Directeur Général de cet organisme prestigieux a su donner à nos échanges le bon tempo.
Merci pour votre très convivial accueil et pour la parfaite, coopération existante entre l’Institut et notre Agence.

Saloua Zingar, Directeur de Recherches, de la Programmation, de la Coopération, de la Publication et de la formation, sait toujours où trouve les documents, les actions utiles à nos travaux.

Saloua Trabelsi, fut dans une vie antérieure architecte en chef du Ministère de la Culture et aujourd’hui, Directrice du Patrimoine. Elle utilise ses compétences inestimables pour dynamiser les équipes en charge de biens qui appartiennent à l’humanité.

Sonia Hamzaoui, Docteur en Sociologie, chargée de Recherches à l’INP, Conservatrice
au Musée du Bardo, a la lourde responsabilité de gérer les stagiaires, leur programme et les séjours des formateurs.

Monsieur Habib Ben Younès, Directeur de recherches, Directeur de la division muséographique, est pour nous l’homme miracle, qui connaît parfaitement les musées nationaux Tunisiens et leurs arcanes dont il a la charge. Sa parfaite courtoisie, sa disponibilité et son professionnalisme en font un partenaire incontournable.

Madame Samia Akrout Yaïche, Directrice générale de « l’Association de Sauvegarde de la Médina de Tunis », et Coordinatrice Régionale de l’Organisation des villes du Patrimoine Mondial, ne pouvait rester insensible aux activités de notre Agence. Sa connaissance approfondie de la Médina fait d’elle et de ses amis de l’Association une partenaire privilégiée et appréciée.

Notre Agence salue la désignation d’un des stagiaires de Gilles Tournillon (restauration boiseries) comme expert de l’INP. Mohamed Ali Hasaïri est chargé de l’expertise de la porte de la Mosquée de Kairouan, quatrième ville sainte de l’Islam inscrite au patrimoine mondial
de l’UNESCO, qui fut en 2009 la « capitale de la Culture Islamique ».
Il s’agit bien là d’une reconnaissance de son talent et de ses compétences.

VOUS NOUS ECRIVEZ :


« En Indonésie pour l'instant je tiens à vous remercier de me tenir si aimablement au courant du sort réservé à la tunique de la "jelwa". Je suis très heureuse et fière de la savoir retournée au pays. Merci aussi a Marie Foissy que je n'ai pas pu joindre avant notre départ. Bien a vous.»
Colette Ghysels (ex propriétaire de la Jelwa)

« Merci pour ces images qui reflètent bien la qualité et l'émotion ressentie par les participants à cet événement. Bien à vous.»
Sandra Benadretti - Conservateur du Musée Magnelli, musée de la céramique à Vallauris

« Merci pour ces beaux documents, je vois que votre manifestation a été une réussite et je vous en félicite. Bien cordialement.»
Yves PONCIN - Administrateur au Musée des Arts Asiatiques de Nice

« Qu'est ce quelles devaient être jolies les mariées avec leur jelwa d'ailleurs je ne trouve pas d'équivalent en français pour ce mot car il désigne aussi bien la tenue que la cérémonie ou la future mariée se présente aux invitées de sa maman avec des tenues brodées d'or et d'argent , 7 au total pour les 7 jours de la semaine et où elle doit tourner sur elle même, les yeux fermées les paumes ouvertes et accrochées de part et d'autres à sa tenue au niveau des épaules avec tous ses bijoux, la famille du mari est assise aux premiers rangs et puis toutes les femmes vont mettre de l'argent sur la tête de la mariée couverte d'un voile et avec la teguya ,genre de bandeau doré; sur laquelle on accrochera un max de billets. Tout le monde chante et danse aux sons de la musique folklorique assuré par un orchestre uniquement féminin!!
Voici un peu de patrimoine culturel tunisien qui va enrichir j'espère ta connaissance de la Tunisie d'antan. Bonne journée et à bientôt.»

Chedia Kechrid - Chef de Service de Médecine, Interne au CHU de Sahoul-Sousse, Professeur Agrégé à la Faculté de Médecine de Sousse et de Médecine à Monastir.